Les Organisations non gouvernementales, Azur développement ; Action de solidarité international (Asi) ainsi que le ministère de la promotion de femme et de l’intégration de la femme au développement ont échangé le 31 mai, avec les responsables de l’arrondissement 4 Moungali, sur les formes de violences faites aux femmes et aux enfants à la mairie de Moungali
L’échange a démarré à Brazzaville et Pointe-Noire le 26 mai, et prendra fin le 13 juin. Il s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet de « renforcement de la société civile et des acteurs étatiques pour améliorer le respect des droits des filles et des femmes congolaises », financé par l’Union Européenne.
Au cours de cet échange, les chefs de quartiers ont été édifiés sur l’objectif de l’atelier ; les types de violences faites aux femmes et aux enfants; le cadre juridique ; l’importance du guichet unique. Autre temps fort a été celui d’échange sur les violences.
Elvire Ngondo du ministère de la promotion de femme a défini la violence avant d’énumérer les formes de violences et leurs conséquences. Parmi celles-ci, l’on compte les violences psychologiques ; physiques ; sexuelles et économiques.
Selon elle, toutes les formes de violences ont des conséquences néfastes chez la femme et l’enfant. Face à cela, les chefs des quartiers devront détecter les victimes afin de les orienter vers les services habiletés : guichet unique pour une prise en charge complète.
Elle a, en outre, expliqué que l’Etat a prévu des sanctions pénales pour les violences exercées chez les femmes et les enfants. D’après les articles 309 et 311 du code de la famille, la loi a prévu des peines et amendes.
La coordonnatrice de l’Action de solidarité international, Pauline Ducos a expliqué que l’atelier permet aux chefs de quartiers de se familiariser avec leur approche ; de découvrir les projets de ces Ongs et de comprendre les différentes formes de violences.
Le projet de renforcement de la société civile et des acteurs étatiques pour améliorer le respect des droits des filles et des femmes congolaises est conçu sur trois axes : la sensibilisation ; protection et le plaidoyer.
Les activités de sensibilisation poursuit-elle, seront réalisées dans les arrondissements ; en faveur des femmes vulnérables; dans les écoles ainsi que dans les centres de santé. « Toutes personnes victimes des violences pourront venir gratuitement au guichet unique et recevoir un appui psychologique ; médical et juridique », a déclaré Pauline Ducos.
La secrétaire générale de la mairie, Aurélie Makosso a loué l’initiative de ces Ongs avant de demander aux responsables de son arrondissement de s’approprier l’initiative pour améliorer leurs connaissances. Cette initiative, souligne-t-elle permettra de vulgariser les dispositions prises par l’Etat pour lutter contre toutes formes de violences faites aux femmes et aux enfants.