Après l’organisation des épreuves écrites du baccalauréat, session de mai 2017, le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation s’attèle à organiser à compter du 20 juin prochain, celles du Brevet d’études du premier cycle (BEPC)
A moins d’une semaine de ce grand rendez-vous de fin d’année pour les élèves du secondaire premier degré, le ministre Anatole Collinet Makosso a rencontré ce 13 juin les membres du jury retenus pour le BEPC. Devant le président général du jury, Massembo Balou, le patron de l’enseignement fondamental a appelé les uns et les autres à la vigilance. En effet, tirant les leçons du déroulement des épreuves du baccalauréat, il a indiqué que le ventre mou de cette session a été la surveillance.
« Soyons donc vigilants, chers chefs de centres. Se sont même parfois ces surveillants de salles qui filment les sujets, parfois aussi c’est au niveau du secrétariat. N’oubliez pas que dans les zones rurales, les amis que vous avez au secrétariat et les surveillants de salles se sont des collègues de la localité qui ne peuvent pas résister à la tentation de faciliter les enfants de la contrée », a averti Anatole Collinet Makosso.
Selon lui, les nouvelles techniques de fraude observées actuellement surtout pendant le Bac sont le fruit des laboratoires tenus par certains enseignants qui transforment parfois leur centre d’études ou d’encadrement en ateliers. Anatole Collinet Makosso est, enfin, revenu sur des dispositions judiciaires prises cette année pour contrer la fraude. Il s’agit notamment de l’arrêté n°30 949 modifiant et complétant l’arrêté du 8 novembre 1982 fixant les modalités de conditions de la fraude aux examens d’Etat et au concours du secondaire. En effet, ce texte qu’il a cosigné avec le ministre de la Justice, des droits humains de la protection des peuples autochtones, Pierre Mabiala, qui inclue désormais la loi n°5 2009 du 22 septembre 2009 sur la corruption, la concussion et la fraude et les infractions assimilées en République du Congo. Cet arrêté intègre désormais les différents comportements frauduleux qui ne figuraient pas dans les textes antérieurs. Il prévoit des peines et procédures applicables pour les auteurs et complices de tentative de fraude.
Notons que pour cette année, 114 006 candidats sont inscrits au BEPC dont 99 048 officiels et 14 908 libres, répartis en 361 centres (88 à Brazzaville, 73 à Pointe-Noire et 200 dans les autres départements du pays).