Le Campus numérique francophone de Brazzaville (CNFB) en partenariat avec le consultant, Giscard Ongagnat, a organisé du 22 au 23 Juin, un atelier sur la découverte du cyberespace au bénéfice des étudiants de l’Université Marien Ngouabi (UMNG).
L’objectif de cette séance de sensibilisation est de permettre à la trentaine des étudiants participants, usagers potentiels du web visible et invisible, de découvrir le cyberespace ainsi que les dangers qui tournent autours afin qu’ils deviennent des référents dans ce domaine.
Parmi ces dangers, on peut citer : l’arnaque, l’usurpation d’identité, le piratage des numéros de téléphones portables et des mails, la cyber-fraude, cyberattaque, pédopornographie, cyber-chantage, etc. Très récemment, il y a eu de par le monde une cyberattaque qui a touché plus cent cinquante pays et faisant plus de quatre cent victimes dont le Congo.
Selon le consultant du CNFB, Giscard Ongagnat : « Le cyberespace est mode caché, méconnu du grand public, seul les initiés ont accès. Nous voulons sensibiliser les étudiants sur ces dangers. En tant qu’un informaticien engagé, nous nous adhérons à une philosophie qui consiste à dispenser nos savoirs sans pourtant les monnayer ».
Le cyberespace est un logiciel libre très complexe. Au Congo-Brazzaville, le Campus numérique francophone de Brazzaville (CNFB) est la seule institution qui a pour vocation de promouvoir et vulgariser le logiciel libre et les formations à distance.
Emu par la mise en œuvre de cette initiative en milieu estudiantin, le responsable par intérim du CNFB, Achille Benjamin Sompa, a rappelé que : « Cette formation est une évolution technologique en croissance, les connaissances basiques constituent assurément des prémices indispensables à l’arrimage de l’information ». En se fiant à la curiosité intellectuelle et à la solidarité des étudiants pour combler leurs limites sur le cyberespace, il a regretté par ailleurs qu’: « un seul atelier ne saura pas vous permettre de maitriser un domaine aussi vaste. Le CNFB est toujours prêt à vous accompagner ».
Pour s’arrimer aux autres pays du monde avancé sur le domaine de la technologie et consolider les acquis de la modernité, le consultant du CNFB propose que : « le Congo doit passer sur le logiciel libre sans condition. Le Windows, le mag et les autres logiciels que nous utilisons sont les logiciels qui espionnent les utilisateurs. En général, tous les ministères de l’Etat congolais doivent passer sur le logiciel libre parce qu’il respecte au moins la liberté des utilisateurs et n’envoie pas vos données aux multinationaux qui, les commercialisent auprès des pirates ».
Ajoutant qu’: « aussi longtemps nous n’allons pas utiliser le logiciel libre, l’effet de rattrapage nous donnera du fil à retordre. Les jeunes qui sont actuellement dans les administrations de l’Etat doivent être former pour avoir la maitrise du logiciel libre ».