Le 5 septembre, à la tête d’une importante délégation, le ministre de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Martin Parfait Aimé Coussoud Mavoungou, a visité une structure relevant de son département, notamment le Centre de recherche géographique et de production cartographique (CERGEC).
L’objet de cette initiative étant de toucher du doigt les réalités du centre et de voir de visu ce qui se fait notamment en ce qui concerne les avancées enregistrées et des difficultés rencontrées.
Après un accueil chaleureux de bienvenue, le ministre a suivi, au siège du CERGEC, avec une attention particulière la présentation de la structure préparée par son directeur général, relatifs aux activités développés par ce centre. Ils ont porté successivement sur les données cartographiques, les plans topographiques, etc. Plusieurs doléances ont été exprimé au ministre, des doléances se rapportant notamment au document graphique non actualisé qui doit être mis à jour ; des données cartographiques incomplètes, disparates, disponibles et souvent inadaptées ; un entretien inexistant, des cartes anciennes, pas de mise à jour ; à un état presque délabré du bâtiment abritant le siège, et à l’insuffisance du personnel qualifié, etc.
Le ministre Coussoud Mavoungou en a pris bonne note et a indiqué ils sont là pour relever le défi, « faire de telle sorte qu’il y ait une visibilité. La structure se porte bien, il nous appartient de pouvoir l’accompagner. C’est ça que nous allons faire », a-t-il souligné.
A noter qu’avant de quitter le siège du CERGEC, le ministre a fait la ronde des installations. Le CERGEC gère tout ce qui carte topographique et thématique. Elles permettent de programmer ou de projeter un projet et de connaître l’espace dont vous voulez travailler. Ces cartes sont disponibles pour tous les services tels que le cadastre, l’aménagement du territoire, les travaux publics et même les opérateurs économiques. Le CERGEC a programmé des formations en géographie, géodésie et nivellement pour les étudiants de l’université Marien Ngouabi (faculté d’histoire-géographie).