Malgré leur importance, les conduits d’eaux de la ville de Brazzaville sont en majorité construits sans dalle de sécurité pour les piétons et autres usagers de la route. Alors que pour des mesures de sécurité et de protection des populations contre les accidents, ces caniveaux devraient être couverts.
Le phénomène indigne les victimes de ces accidents qui, de leur côté exigent que la municipalité de Brazzaville en collaboration avec les grands travaux initient une stratégie commune conduisant à la prise d’une décision urgente sur la question. Ce qui permettra selon eux, de contraindre les différentes entreprises, bénéficiaires de travaux de procéder à la fermeture de ces caniveaux qu’ils qualifient de « tombeaux ouverts ».
En effet, la réaction émane des habitants de Talangaï, dans le sixième arrondissement qui, d’après eux, le énième cas d’accident que cause ces caniveaux serait celui d’un jeune garçon, habitant de ce quartier, Gladys Bikobi qui, en date du vendredi 13 janvier, notamment aux environs de 18 heures aurait fait une chute libre dans l’une des caniveaux non couvert de l’avenue Marien Ngouabi. La victime aurait reçue une fracture grave au niveau de sa jambe droite. Une plaie qui aurait nécessitée douze épingles pour soutirer. « Beaucoup de gens perdent leurs dents, certains se fractures les jambes et les bras à cause de ces caniveaux ouverts. Moi-même, j’ai été gravement fracturé au niveau de la jambe droite. Heureusement j’ai été rapidement transporté à l’hôpital. Sinon je perdais ma vie, car j’avais beaucoup perdu du sang », a reconnu Gladys Bikobi, en invitant les autorités compétentes à exiger aux sociétés bénéficiaires des ces marchés de fermer désormais ces conduits d’eau. D’autant plus, ils constituent un danger permanent, aussi bien pour les piétons que pour les automobilistes.
Par ailleurs, la question que pose la population est de savoir « si les dépenses liées à la construction des daleaux de protection des caniveaux ne sont pas comptabilisées dans le budget alloué pour la construction des différents artères de la ville?»