La pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit du 3 au 4 janvier a accentué l’évolution de la grande érosion du quartier Ngamakosso, dans le sixième arrondissement. Ce ravin qui pourrait dans quelques jours endommager fortement une bonne partie de la deuxième sortie Nord de Brazzaville met à mal les populations environnantes.
Selon les témoignages de certains habitants du quartier, si aucune solution n’est envisagée en urgence avant la tombé d’une seconde pluie, cette érosion risque aussi d’attaquer et détruire une partie du viaduc. D’autant plus, elle a déjà endommagé plusieurs maisons et habitations des populations environnantes. « La situation est très critique pour nous qui résidant dans ce quartier. Elle nous rend tous très perplexes et inquiet. Pour ce faire, les autorités doivent prendre en main ce problème afin qu’il soit réglé définitivement », a déploré l’un des habitants du quartier, Kedou Bitala avant de poser la question si les familles concernées seront délogées, expropriées ou indemnisées.
En effet, face à l’aggravation et à l’ampleur de ce ravin, d’environ 200 mètres de longueur et 20 mètres de profondeur, les habitants de ce quartier, notamment ceux qui se trouvent dans la zone front de l’érosion, s’inquiètent et s’interroge surtout sur l’absence et le manque d’une action concertée et adéquate capable d’arrêter cette ravin. Car, il commencé depuis 2015 et devient aujourd’hui un danger public et un grand problème pour l’Etat.
Par ailleurs, pour les habitants du quartier, cette érosion s’est aggravée à cause de la lenteur et de l’arrêt des travaux réalisée par la Société panafricaine de construction (SPC), adjudicataire de ce marché qui consistait à réhabiliter le collecteur destiné à évacuer les eaux de pluie vers, le fleuve Congo.