A Addis-Abeba (Ethiopie), où se tenait le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA), le nouveau président en exercice de cette institution a annoncé la tenue d'une réunion extraordinaire, le 21 mars, pour le lancement de la zone de libre-échange continentale (ZLEC), a-t-on appris.
Son homologue du Niger, Mahamadou Issoufou, a rappelé que tout échange a besoin de produits. Il a appelé à la levée des obstacles entravant le commerce entre les Etats africains. Pour lui, le lancement de cette zone démontre à perfection, la volonté des pays africains d’aller vers une intégration réussie et de mettre en commun les efforts pour l’aboutissement des projets communautaires.
Parmi les obstacles relevés au développement du commerce intra-africain, aux investissements et au développement du secteur privé, il y a la faiblesse du réseau infra-structurel du continent. La Commission économique des Nations unies pour l'Afrique, a rappelé que la ZLEC devrait permettre une hausse de 52% du commerce intra-africain, d'ici à 2022, soit trente-cinq milliards de dollars.
Mais, il faut mettre en œuvre des mesures pour améliorer les infrastructures liées au commerce, harmoniser et alléger les procédures douanières et réduire les coûts de transit.