Le Mouvement des jeunes pour la République (MJR) a lancé, le 31 janvier à Brazzaville, un vibrant appel aux étudiants à regagner les facultés pour la reprise des enseignements à l’Université Marien Ngouabi (UMNG).
L’organisation juvénile s’est indigné et a dénoncé l’attitude des bureaux syndicaux de l’Union libre des élèves et étudiants du Congo (Uleeco) ainsi que du mouvement des élèves et étudiants du Congo (Meec) qui visent à empêcher le démarrage effectif des cours, prévu le 5 février, jour retenu pour la rentrée dans les facultés de l’UMNG.
« Vu la déclaration du Meec du 17 janvier 2018 pressant le boycottage de la rentrée académique, vu la publication de la note de l’Uleeco, du 26 janvier 2018 qui, rebondit sur le même rythme. Après un long congé académique (…), la volonté de retourné est grande » a indiqué Slash Kamongo, président du MJR.
L’organisation estudiantine a réussi de regrouper plusieurs jeunes, au sein d’un amphithéâtre à la bibliothèque universitaire et, les a conscientisés sur les valeurs du civisme, de tolérance, de la formation académique et de citoyenneté.
Le MJR a demandé aux étudiants de fustiger les décisions issues de l’assemblée générale organisée par le Meec. « Si hier la grève nous a servi de canaux incontournable pour le paiement de la bourse. Aujourd’hui, elle sert à nuire à nos études et à noyer notre avenir. (…) Consciente de la situation économique actuelle adoptons une attitude responsable » a insisté le président du MJR.
Selon la présidence du Mouvement des jeunes pour la République a également plaidé pour le bon sens et l’actualisation des bureaux de certaines organisations syndicales estudiantines.
« Certains dirigeants de ces étudiants ont presque fini leurs études mais emporté par la paraisse agitent les facultés pour encourager les grèves à répétition et réclamer tout temps la bourse. Nous ne donnerons aucune possibilité à ces nécessiteux d’entraver le bon déroulement des cours à l’université », a-t-il conclu.
Le MJR a lancé un vibrant appel aux agents de la force publique à bien vouloir sécuriser toutes les facultés de l’Université Marien Ngouabi, le 05 février 2018, jour de la rentrée académique pour éviter d’éventuelles agitations.
L’initiative a sécurisé les infrastructures universitaires et les facultés a été saluée par les étudiants. « Nous souhaitons que les étudiants finalistes évitent toutes agitations. La bourse est un acquis et elle finira par être payer. S’il y a des policiers ou des gendarmes pour nous sécuriser, cette mesure est la bienvenue. Mais nous ne voulons pas qu’il ait des débordements des services sécuritaires » a souhaité Merveille Diane Ngoma, étudiante en deuxième année à la faculté de droit.