Santé : un mémorandum d’entente entre le ministère de la défense et l’OMS

Jeudi, Février 15, 2018 - 17:45

Le ministre de la défense national, Charles Richard Mondjo, et la représentante de l’OMS-Congo, Fatoumata Binta Diallo, ont signé le 15 février à Brazzaville, un mémorandum d’entente en vue d’accroitre l’efficacité de la contribution des acteurs tels l’OMS, le ministère de la santé et les services de santé militaire dans la réponse en cas d’épidémies et de catastrophes sur toute l’étendue du territoire national.

Cet accord vise à renforcer les actions communes dans la mise en œuvre des mécanismes d’alerte, parmi lesquels, la prise en charge des crises humanitaires ; la prise en charge sanitaire des victimes de catastrophes ; la surveillance intégrée de la maladie et la réponse (SIMR) ; la promotion des services et des soins de santé de qualité ; le renforcement des capacités du personnel dans divers domaines notamment dans la détection, la notification et le contrôle rapide des épidémies et urgences de santé quelle que soit leur origine ; le renforcement du système national d’information sanitaire (SNIS) ; l’intégration effective des structures de santé du niveau central du service de santé du ministère de la défense nationale dans la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) ; l’intégration effective des structures de soins du service de santé du ministère de la défense des niveaux intermédiaire et périphérique dans le système national de santé de district y compris l’intégration du service de santé du ministère de la défense nationale dans le réseau mondial d’alerte et d’action en cas d’épidémie.

« C’est un évènement important. Ils ont la logistique qu’il faut. Leur présence est habituelle, parce qu’avec eux, on va arriver à juguler tout phénomène », a précisé le représentant de l’OMS au Congo, Fatoumata Binta Diallo.

« Nous n’avons fait que régulariser une situation aussi vieille que le monde. Il y a ce qu’on appelle le Comité international de médecine militaire qui est une institution qui est affiliée à l’OMS ; les services de santé des armées participent à cette institution-là », a indiqué le ministre de la défense nationale, Charles Richard Mondjo. Et d’ajouter : « Cette institution garanti au fait que les services de santé des armées doivent être les structures d’alerte en cas d’épidémies et de catastrophes, parce que les militaires sont toujours prêts à agir ».

La coopération entre le ministère de la défense nationale et l’OMS est déjà effective dans plusieurs domaines tels que la surveillance épidémiologique des maladies (maladies à potentiel épidémique, maladies émergentes et ré-émergentes), et notamment dans les activités de vaccination, de lutte contre la mortalité maternelle, néonatale et infantile, le développement du système d’information sanitaire, la lutte contre le VIH, la gestion des catastrophes et des crises humanitaires.

A noter que le service de santé du ministère de la défense nationale dispose d’une logistique et d’une capacité de réactivité permise par la posture permanente de veille, de la forte disponibilité des personnels sur le terrain et de l’adaptation aux situations d’extrêmes urgence, il est apparu nécessaire de contextualiser et d’adapter d’accord de coopération entre le Comité international de médecine militaire (dont le service de santé des armées du Congo fait partie intégrante) et l’OMS à travers un Mémorandum d’entente les deux parties afin d’apporter un appui conséquent au ministère de la santé pour répondre efficacement aux évènements de santé publique majeurs.

Guillaume Ondzé
Légendes et crédits photo : 
séance de signature du Mémorandum entre le ministre de la défense nationale et la représentante de l'OMS au Congo Fatoumata Binta Diallo
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