Prélude à la création d’une nouvelle société de transport en commun par l’Etat, la Fédération syndicale des professionnels des transports du Congo (Fésyptc) a exprimé, le 21 février à Brazzaville, par le biais de son coordonnateur, Cyril Dzoundou, sa vive préoccupation sur le sort réservé aux anciens agents de la société de transport public urbain (STPU).
« En tant que syndicat, notre rôle est celui de défendre les droits et intérêts sociaux des travailleurs et la création de cette nouvelle société doit obéir aux normes, parce que nous avons là-bas des agents qui ont travaillé pendant trois ans et qui après, se sont vus leur société fermée et en voie d’être relancée », a laissé entendre le coordonnateur de la Fésyptc.
Cyril Dzoundou a rappelé que les agents de la STPU, aujourd’hui délaissés, qui ne savent plus à quel saint se vouer, ont été recrutés non seulement sur la base des dossiers dûment vérifiés, mais surtout sur celle des exigences voulues par le ministère de tutelle.
« Aujourd’hui, on demande encore à ce que chacun amène son dossier pour se faire recruter. Donc, nous n’avons aucune garantie et c’est là, notre préoccupation, celle de voir ces travailleurs se retrouver sans emploi, sans droits si et seulement si nous ne faisons rien », a ajouté le coordonnateur de la Fésyptc.
La Fésyptc, a-t-il souligné, a le droit de savoir quelles sont les dispositions qui ont été prises dans la création de cette entreprise pour la sérénité des travailleurs. Elle a, en outre, déploré le silence du ministère de l’Economie et du portefeuille public, l’actionnaire majoritaire dans ce dossier. « Le ministère ne communique pas sur cette situation. Il est fermé et ce manque d’information inquiète les syndicats », a signifié Cyril Dzoundou.
La STPU, dont les activités ont démarré en juin 2015, en partenariat avec une société indienne dénommée "Enduring quality and trust", connait de nos jours de nombreuses difficultés d’ordre général.