FFJ, qui a dit prendre acte de la libération de du journaliste, producteur et présentateur de l’émission Tokomi Wapi ?, place le gouverneur du Kasaï Oriental au même titre que certains mandataires réfractaires à la critique de leur gestion.
Affaire Elezier Ntambwe : Ngoy Kasanji listé parmi les prédateurs de la liberté de la presse
FFJ, qui a dit prendre acte de la libération de du journaliste, producteur et présentateur de l’émission Tokomi Wapi ?, place le gouverneur du Kasaï Oriental au même titre que certains mandataires réfractaires à la critique de leur gestion.
L’ONG de promotion et de défense de la liberté de la presse, Freedom for journalit (FFJ) s’est réjouie de la libération, le mercredi 11 avril 2018, du journaliste et présentateur de l’émission Tokomi Wapi ?, Eliezer Ntambwe, après 10 jours de détention à la prison centrale de Makala, à Kinshasa. Cette association a dit, par ailleurs, dit lister le plaignant parmi les prédateurs de la liberté de la presse, au même titre que certains mandataires réfractaires à la critique de leur gestion.
Il est, en effet, rappelé que Eliezer Ntambwe avait été accusé de « chantage, acharnement et diffamations » par le gouverneur du Kasaï Oriental, dans une affaire de diamant que cette autorité politico-administrative aurait tenté d’extorquer. Le plaignant a fait savoir, dans une « mise au point » dont copie était parvenue à FFJ, qu’en date du 05 mars 2018, le journaliste avait invité dans son bureau, deux de ses collaborateurs pour les mettre au courant d’une émission pour laquelle le journaliste aurait obtenu un financement extérieur pour le tournage en lien avec le diamant querellé.
L’animateur a été interpellé dans la matinée du lundi 02 avril 2018 dans son bureau au centre-ville de la capitale par des agents dont certains étaient en tenue de la Police et d’autres, en tenue civile. Ils l’avaient escorté à pied avant de l’embarquer dans une jeep de couleur branche stationnée à quelques mètres de son bureau. Conduit à la suite d’un mandat d’amener, au Parquet près le tribunal de Grande instance de Gombe, le producteur et présentateur du magazine diffusé sur plusieurs chaines privées, était détenu depuis le lundi 2 avril dans la soirée, au Parquet général de Kinshasa, sous mandat d’arrêt provisoire. « La procédure en chambre du conseil n’était pas encore terminée qu’il a été transféré à la prison centrale alors que le mandat d’arrêt provisoire couvre cinq jours de procédure », a regretté FFJ dans un communiqué du 12 avril 2018, qui a également déploré que la demande de liberté provisoire formulée par ses avocats ait été rejetée.
La procédure initié en l’encontre Eliezer Ntambwe avait également été suspendue ou arrêtée parce que le plaignant avait retiré sa plainte. Dans une lettre qui avait circulé sur le net, il avait argué que plusieurs personnalités l’ont vu afin d’agir ans ce sens. Répondant donc positivement à ces différentes requêtes citées par lui, il avait adjoint ses avocats, avec une procuration signée de sa main, en vue de retirer la plainte déposée auprès de la justice.
En sortant de la prison, Eliezer Ntambwe avait été portée en triomphe. « Un autre leader est en train d’être formé », s’était écrié un obesrvateur.