Le continent était en tête des priorités de l’Agence française de développement (AFD), en 2017, avec 5,2 de milliards d’euros d’investissements, en hausse de 15% par rapport à 2016. Ce qui représente la moitié du montant total des financements engagés par l’institution.
Dans un communiqué, l’Agence a indiqué que « le continent africain rassemble 50 % du montant total des engagements du groupe AFD dans les pays étrangers et 80 % de l'effort financier de l'État». «Nous avons tout particulièrement mis l’accent sur le renforcement de notre activité dite non souveraine, à destination de la société civile, des collectivités territoriales, du secteur privé du Sud, en progression de 30 % et représentant près de 5 milliards d’euros, mais aussi des banques de développement nationales et multilatérales, les institutions européennes et les grandes fondations », a expliqué Rémy Roux.
Elle a mis l’accent sur la lutte contre le changement climatique et ses conséquences, avec quatre milliards d’euros de financements, dont un milliard a été consacré aux énergies renouvelables en Afrique, l’accès à l’eau potable pour 882 000 personnes, l’accès à l’électricité pour 365 000 personnes, la protection ou la restauration de seize hectares d’espaces naturels et la scolarisation de quatre cent mille filles.
Actuellement de 0,43%, le président français, Emmanuel Macron, s'est engagé à porter à 0,55 % du Revenu national brut (RNB) l'aide publique de la France, d'ici à 2022, dont l'objectif onusien de 0,7 % n’est atteint que par cinq pays (Danemark, Luxembourg, Norvège, Royaume-Uni et Suède).
L’AFD a accordé des financements de 10,4 milliards d’euros pour 752 projets dans les pays en voie de développement durant 2017. 20 % de ces financements ont été consacrés à l'Asie, 16 % au Proche et Moyen-Orient et 14 % à l'Amérique latine et aux Caraïbes.