Susciter le goût de la lecture chez les élèves , tel est le but de la campagne de sensibilisation que mène l’ l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) dans les différentes écoles de la ville de Kinshasa.
Après le lycée 2/Kasa-vubu, les femmes journalistes de la presse écrite sous la conduite de la présidente de l’association, Grâce Ngyke se sont rendues au lycée Motema Mpiko dans la commune de Kasa-vubu dans le même objectif.
Devant une cinquante d’élèves; la présidente de l’ACOFEPE accompagnée de quelques membres a expliqué à ces lycéennes, finalistes des différentes options l’importante de la lecture et l’amélioration de l’écriture.
Grâce Ngyke a rappelé aux lycéennes que la lecture est sans doute un divertissement, tout comme les spectacles, les jeux ou le sport. La lecture, explique t-elle, procure au lecteur un plaisir lui détournant de la réalité. La lecture, poursuit-elle, nous fait oublier des soucis et les stress du quotidien.
Tout en encourageant les élèves du Lycée Motema Mpiko à la lecture, la présidente de l’Acofepe indique que cet exercice est une aide précieuse pour apprendre à s’exprimer et à penser. « Les livres permettent de forger l’esprit critique par la confrontation entre les idées et les idéologies », fait-elle savoir.
Pour jauger le niveau de la lecture des élèves du Lycée Motema, un questionnaire leur a été remis et au terme d’un jeu de questions-réponses, l’ACOFEPE s’est dite satisfaite du niveau avancé de la fréquentation de ces lycéennes dans les bibliothèques, acte qui, selon la présidente Grâce Ngyke favorise la culture à la lecture.
Grâce Ngyke a; par ailleurs, conscientisé ses internées du lycée aux cycles d’orientations et humanités à la bonne lecture « c’est la base de toutes choses » soulignant que les femmes ont perdu les gouts de l’écrit.
Les réseaux sociaux
Dans la sensibilisation des élèves sur la lecture, l’Acofepe met aussi l’ accent sur les réseaux sociaux. Canaux de communication et d’échange, les réseaux sociaux sont plus envahis par les jeunes qui malheureusement recourent aux shorts messages et autres émoticônes pour se communiquer. Ce qui déforme l’écriture. C’est pourquoi, Clémence Feza et Micha Kisalasala, membres effectifs de l’Acofepe ont invité les filles à une écriture conforme des mots dans l’utilisation des applications telles que facebook ou whatspp.
Au terme de cette séance de sensibilisation à laquelle les lycéennes ont manifesté un grand intérêt au regard de nombreuses questions posées, Grâce Ngyke rassure ces élèves de la tenue prochaine d’un concours national portant sur l’écriture. Par la même occasion, l’ACOFEPE a lancé un plaidoyer aux parents et aux institutions publiques ou internationales à soutenir l’asbl par un mécanisme de suivi de l’amélioration de l’écriture
Par ailleurs, les élèves ont remercié les membres de cette asbl pour la considération portée à leur égard et ont souhaité que cette actvité ne soit pas la dernière.