Chaque année, le monde entier célèbre la Saint Valentin traditionnellement appelé fête des amoureux. A Brazzaville, le réseau national des associations des séropositifs du Congo (Renapc) a organisé le 14 février, à son siège une causerie débat avec les jeunes adolescents sur le thème «on a tous droit à l’amour : je t’aime, tu m’aime, on se protège» à son siège.
La rencontre a été placée sous le signe de la prévention du sida et que les rapports amoureux devraient être protégés, si réellement on aimait son partenaire, à moins d’être sûr de la négativité de sa sérologie.
Le débat a été moins participatif du côté des jeunes. Le facilitateur Charles Roger Diankembo du secrétariat exécutif permanent du conseil national de lutte contre le VIH/sida a mis l’accent sur les notions de base du VIH/sida notamment la connaissance de la pandémie, l’importance du dépistage, les différents modes de transmission et de prévention du VIH/sida et l’attitude des jeunes face au virus.
Dans sa communication, il a souligné deux types de personnes concernées pour le Virus : le séronégatif et le séropositif. Charles Roger Diankembo a expliqué aux jeunes de ne pas se fier aux résultats du test de dépistage présenté par des personnes car les résultats fiables sont ceux qui confirment les résultats trois mois après le premier test.
Outre ces explications, ces jeunes ont pris connaissance de la différence entre les caractéristiques du VIH et la phase du sida et d’un séropositif ainsi que des possibilités d’éviter maladie. Ces possibilités sont notamment la fidélité, le préservatif et l’abstinence.
Au terme de la communication, le facilitateur a invité les jeunes à éviter la discrimination et considérer les séropositifs et les malades du sida comme des personnes vivant avec le diabète et des drépanocytaire.
Satisfaite de la rencontre, Guernichte Nkouka a souligné: « la discussion avec les jeunes à des telles occasions est si importante. Beaucoup de jeunes ignorent encore la maladie du sida et se livrent à leur gré sans inquiétude. La jeunesse est l’avenir de demain donc elle a intérêt à se faire protéger en vue de construire un lendemain meilleur pour arriver au développement du pays».
Elle a, par ailleurs, ajouté: « dans nos famille on peut avoir des parents qui souffrent de cette maladie on ne doit pas les rejeter de la société mais plutôt aller vers eux en les soutenant dans cette douleur afin qu’ils se sentent aimer et, réconforter. Ce n’est pas en dormant, mangeant ou en dansant avec les personnes infectées quand on attrape la maladie».