La plate-forme politique Ensemble pour le changement a lancé, le 26 mai, à Kinshasa une pétition pour exiger l'arrivée sans problème au pays de l'ex-gouverneur du Katanga. Un document qui a déjà récolté les signatures de certaines organisations de la société civile et des mouvements citoyens.
Une pétition récolte des signatures en vue d’un « retour sécurisé » au pays de l’ex-gouverneur du Katanga et candidat déclaré à la présidentielle de décembre, Moïse Katumbi. Le document a déjà été signé par près d’une cinquantaine d’ONG et mouvements citoyens, à l’issue d’un processus lancé le 26 mai, à Kinshasa, au cours d’une matinée politique de la plate-forme électorale Ensemble pour le changement.
Expliquant les motivations de cette action, le secrétaire général de cette plate-forme, Delly Sessanga, a noté que par cette pétition, les initiateurs et les signataires veulent exiger le retour de leur leader, Moïse Katumbi, et sa participation libre à l’élection présidentielle attendue le 23 décembre dans le pays. « Nous voulons montrer au monde entier que l’exigence de retour de Moïse Katumbi et sa participation libre aux prochaines élections ne sont pas des questions qui préoccupent seulement la plate-forme Ensemble pour le changement. Ce sont des questions qui sont portées très largement par la population congolaise dans toutes les provinces et dans toutes les couches populaires », a-t-il indiqué.
À l’en croire, cette pétition s’adresse aussi bien aux autorités nationales qu’internationales. Elle est, a-t-il ajouté, une interpellation de la conscience de la société civile. Delly Sessanga a plaidé, en outre, pour un processus électoral libre, démocratique et transparent mais aussi inclusif.
Au cours de cette matinée politique, les dirigeants de la plate-forme Ensemble pour le changement ont, par ailleurs, lancé la mobilisation de toutes les couches de la population pour leur meeting du 9 juin à N’djili Sainte-Thérèse. Mais déjà le fait de réunir plusieurs associations et mouvements soutenant Moïse Katumbi a constitué, pour eux, une façon de « toucher les différentes couches nationales pour tâter le terrain et voir jusqu’à quel niveau la population qui ne fait pas partie de partis politiques aime Katumbi Chapwe ».