Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, l'a déclaré le dernier jour des épreuves écrites du baccalauréat, le 16 juin, après avoir effectué quelques descentes dans certains centres d’examen de Pointe-Noire et du Kouilou.
Répondant aux questions de la presse, le ministre a expliqué qu’on ne peut pas dire que les cas de fuites ou des labos n’ont totalement pas existé lors de la session du baccalauréat de cette année parce qu' il y a eu quelques cas résiduels. Cette année, un grand effort a été fait pour que l’on se rapproche petit à petit de ce que l’on pourrait souhaiter de la perfection. Les habitudes ont la peau dure comme cela est souvent rappelé par le président de la République et la lutte contre les antivaleurs constitue une guerre que l’on ne gagnera pas en un jour, en un mois, en un an.
Pour le ministre, il faut commencer par frapper sur ces comportements de transhumance, de mercenariat et tout acte posé par un candidat de nature à fausser l’évaluation de ce dernier pour que, dès l’année prochaine, les gens comprennent qu’il ne vaut plus la peine de procéder de cette manière. Il a rappelé que ces comportements sont prévus et punis par l’arrêter n° 3449 qui modifie et complète l’arrêter 6482 du 8 novembre1988 et l’arrêter 3449 signé le 26 mai 2017. « Le dossier est à notre disposition pour le travail qui a déjà été consolidé. Nous sommes pratiquement à près de huit cents candidats mercenaires et transhumants qui peuvent déjà savoir qu’a partir d’aujourd’hui, ils ont fait un travail inutile. Leurs notes ne seront pas traiter. Que ces derniers ne puissent pas s’attendre être déclarés un jour admis au baccalauréat. Mais cela ne concerne pas seulement ces mercenaires et ces transhumants mais aussi les bénéficiaires de leur travail parce que ces transhumants ont une mission double, tantôt ils sont en classe pour composer à la place d’un autre candidat tantôt pour composer à la place d’autres candidats », a prévenu le ministre.