Dans le cadre de son projet « promotion des droits et autonomisation socio-économique des femmes et filles vulnérables », l’Association Azur Développement avec l’appui financière de l’Union Européenne, se sont engagées à renforcer les capacités techniques d’une vingtaine de participants, membres ou travaillant pour les organisations de femmes des départements de Brazzaville, Bouenza et Pointe-Noire.
La représentante de la direction départementale de la santé, Alice Ibomba Kaba, a procédé le 19 juin à Brazzaville, à l’ouverture d’un atelier de formation et de mobilisation des ressources pour les organisations de la société civile (OSC) de femmes.
Cette rencontre, qui durera quatre jours, sera l’occasion, entre autres, d’aider les participants à comprendre le cycle d’un projet et ces différentes étapes ; améliorer les connaissances des participants sur la rédaction de projet, dans l’élaboration du cadre logique et le suivi des indicateurs, ainsi qu’en suivi et évaluation.
« En effet, la situation des femmes et jeunes filles issues des milieux défavorisés, victimes des violences de toutes natures, ainsi que celles des séropositives et des femmes et jeunes filles déplacées du Pool, qui sont les principaux bénéficiaires de ce projet, ont toujours été l’une des préoccupations majeures du gouvernement de notre pays et en particulier la structure ministérielle que je représente ici », a déclaré dans son mot d’ouverture la représentante de la direction départementale de la santé, Alice Ibomba Kaba.
Intervenant à son tour, la directrice exécutive de l’association Azur développement, Sylvie Niombo, a insisté sur l’intérêt de cette session et rappelé aux participants présents que, « Pour nous, organisations de femmes, cette formation est une opportunité d’apprentissage et d’échanges sur l’élaboration de projets, la gestion de projets, la suivi évaluation et la mobilisation des ressources pour atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés pour l’amélioration des conditions de vie pour les femmes et les filles et pour leurs droits ».
Financé par l’Union européenne, ce projet s’inscrit également dans le cadre de la réduction de la vulnérabilité des femmes et des filles par l’accès aux services de santé sexuelle et de la reproduction et leur autonomisation économique. Ainsi, 4000 femmes et 2000 jeunes filles, 3000 hommes et garçons bénéficieront de ce projet. Celui-ci cible spécifiquement les femmes et jeunes filles victimes de violence, séropositives, économiquement défavorisées et les déplacées des zones de crise du Pool.
D’autres activités seront organisées dans le cadre de ce projet notamment, des activités de formation, de sensibilisation et de promotion des services de santé sexuelle et de la reproduction et du VIH/SIDA offerts par les centres de santé dans dix localités de la Bouenza (Loutete, Yamba et Nkayi).
Rappelons-le, que ce projet permettra à 500 jeunes filles et femmes vulnérables sensibilisées de bénéficier des opportunités de formation, des kits d’installation et des activités génératrices de revenus, afin qu’elles deviennent autonomes et puissent décider de ne plus subir des relations violentes, adopter un comportement sexuel responsable, négocier le port du préservatif, utiliser les méthodes contraceptives pour prévenir les grossesses non désirées et prendre en charge leurs soins de santé.