Après la chute de Robert Mugabe, les Zimbabwens ont été appelés aux urnes, le lundi 30 juillet, pour élire leur nouveau président.
D’après la commission électorale qui a jugé cette élection d’historique, parce qu’elle est le premier du genre, en tenant du fait que depuis la chute de l’ex-président Robert Mugabe qui, selon l’histoire du pays, était au pouvoir depuis quatre décennies, permettra aux populations d’élire de manière couplée, un président de la République, les députés et les conseillers municipaux afin d’asseoir leur démocratie.
En effet, selon les organisateurs, il y a vingt-trois candidats qui sont en lice pour la présidentielle. Cependant selon les statistiques, malgré ce nombre, la course doit se jouer entre le responsable du parti au pouvoir depuis l'indépendance en 1980, Emmerson Mnangagwa et l'opposant Nelson Chamisa, reconnu comme leader du Mouvement pour le changement démocratique (MDC).
À en croire leurs identités, le premier candidat, notamment, Emmerson Mnangagwa est âgé de 76 ans alors que le deuxième postulant qui compte sur la jeunesse est âgé de 40 ans.
Robert Mugabe souhaite confondre le candidat de son parti
Alors que Mnangagwa compte obtenir par les urnes la légitimité du pouvoir après avoir succédé, en novembre au président Norbert Mugabe, poussé vers la sortie par l'armée et par son propre parti, la Zanu-PF, l’ex-président Zimbabwen se dit favorable à la candidature de son opposant.
Cette décision a été faite au cours d’une conférence de presse qu’il a animé, le week-end dernier. Une rencontre au cours de laquelle, il appelé les électeurs à faire chuter le candidat du parti Zanu-PF. « J'espère que le va faire tomber la forme militaire de gouvernement. Je ne peux pas voter pour ceux qui m'ont mal traité. Je donnerai ma voix à Nelson Chamisa », a déclaré, Norbert Mugabe.n