Prélude à la commémoration du 1er au 7 août de la sémaine mondiale de l'allaitement, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a sensibilisé, le 30 juillet à Brazzaville, une dizaine de journalistes congolais aux bienfaits de l’allaitement maternel et aux risques de l’allaitement artificiel et mixte.
Environ deux-cents à trois- cents bébés naissent chaque au Congo Brazzaville. Sur cent enfants, de zéro à six mois qui naissent, 33% bénéficient de l’allaitement maternel et 25% sont ceux qui sont mis au sein avant une heure de temps.
L’allaitement maternel exclusif est le fait de nourrir le bébé que du lait maternel, dès huit heures après sa naissance jusqu’à l’âge de six mois. Il réduit à 13% le risque de décès des enfants et risque de compliquer la croissance du nourrisson ou du jeune enfant.
En 2005 au Congo, le retard de croissance a été de 26% et il passe à 24% en 2011-2012 et de 21,2% en 2013-2014.
L’allaitement exclusif suppose que le nourrisson n’absorbe que du lait maternel. Il ne reçoit aucun autre aliment liquide ou solide, pas même de l’eau, à l’exception des solutions de réhydratation orale, ou des gouttes/sirops de vitamines, minéraux ou médicaments.
Dans le pays, les femmes ont allaité leurs enfants exclusivement avec le lait maternel, selon les chiffres on note : 19% en 2005, 21,0% en 2011 et 32,9% en 2014.
L’allaitement maternel exclusif prémunit de la diarrhée et des maladies courantes de l’enfant, telles que la pneumonie, et peut avoir aussi des bienfaits à plus long terme pour la mère et l’enfant. Ainsi, il réduit le risque de surpoids et d’obésité pendant l’enfance et l’adolescence.
Rappelons qu’en 1990, en Italie, une déclaration de cette organisation onusienne appelait tous les Etats du monde à promouvoir l’allaitement maternel exclusif.