La directrice générale de l’Unesco a effectué, du 23 au 26 juillet, une visite officielle dans le pays, ouvrant une nouvelle ère pour le partenariat stratégique entre les deux parties.
À Pékin, la capitale de la République populaire de Chine, Audrey Azoulay s’est entretenue avec le président chinois, Xi Jinping. Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur les axes de renforcement de la coopération bilatérale, à savoir l'éducation, notamment en Afrique et en direction des femmes ; la culture et la coopération scientifique.
La directrice générale de l'Unesco a également dîné avec la première dame, le Pr Peng Li yuan, envoyée spéciale de l’Unesco pour l’éducation des filles et des femmes. En outre, elle a visité l’Institut de l’Intelligence artificielle de l’université de Tsinghua, le site de Xi’an, le Mausolée du Premier empereur Qin et sa magnifique armée de terre cuite. Un nombre considérable de biens culturels chinois sont inscrits au patrimoine mondial (53 au total) – dont le mont Fanjingshan inscrit en 2018.
Au terme de sa visite, Audrey Azoulay a déclaré : « La Chine est un partenaire stratégique majeur pour l’Unesco, engagé dans le multilatéralisme. L’accueil qui m’a été réservé et l’échange avec le président confirment les axes de coopération entre la Chine et l’Unesco, et je m’en réjouis. Nous partageons la conviction que le multilatéralisme est la seule réponse pertinente face à l’ampleur des défis du monde », a-t-elle indiqué.
La directrice générale a souligné qu’il est important que le projet des nouvelles routes de la soie ne soit pas seulement économique et technique… mais aussi culturel, éducatif et scientifique. L’Unesco est déjà bien engagée dans ce domaine à travers plusieurs programmes, et nous allons approfondir cette coopération avec la Chine.
En ce qui concerne la coopération scientifique sur les nouvelles opportunités technologiques comme l’intelligence artificielle de l’université de Tsinghua, la directrice générale de l'Unesco a déclaré : « Notre objectif est double : travailler les implications pour le mandat de l’Unesco, notamment dans le domaine de l’éducation et d’autre part, être un lieu de réflexion et de partage autour des questions éthiques, dans la suite des travaux menés par l’Organisation sur l’éthique des sciences.»