Après la publication des listes provisoires des candidats président de la République et députés nationaux, la Centrale électorale a renoué avec ses réunions et séances-marathons afin d’être en phase avec le chronogramme électoral.
À moins de quatre mois du 23 décembre, date fixée pour la tenue des élections générales, et après la réunion du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) consécutive à la publication des listes provisoires des candidatures pour les élections présidentielle et législatives nationales, les autorités de cette institution d’appui à la démocratie ne connaissent plus de moment de répit. Ils travaillent à un rythme effréné pour assurer les étapes restantes du processus électoral, à en croire un communiqué de presse de la Centrale électorale du 29 août, dont copie est parvenue au Courrier de Kinshasa. Les réunions se succèdent tous les deux jours en vue d’examiner les défis opérationnels relatifs à l’application du calendrier électoral, confirme le document.
C’est dans ce cadre que le 29 août, sous la conduite du vice-président de la Céni, une réunion opérationnelle des membres du bureau élargie au secrétariat exécutif national a été convoquée. L’occasion a été offerte à Norbert Basengezi d’évoquer quelques points opérationnels restants, notamment l’affichage des listes électorales, la quincaillerie électorale ainsi que l’actualisation du plan opérationnel de déploiement des matériels attendus dans les prochains jours dans les principaux hubs de la Céni. L’adoption du prototype des listes électorales provisoires à produire et à afficher dans les différentes antennes de la Céni; l’arrivée des cargaisons de la quincaillerie électorale et l'adoption du guide méthodologique de repérage des sites de vote avec le mécanisme approprié pour l’identification, le recrutement et la formation des membres qui travailleront dans les bureaux de vote ont été, entre autres, les sujets abordés. Dans la foulée, la question de la sécurisation du processus électoral a été aussi abordée. Quant à l'arrivée du premier bateau, c'est en principe ce 30 août qu'il doit accoster avec à son bord les encres indélébiles et autres matériels à déployer dans l’axe sud-centre.
Aux dires du rapporteur de la Céni qui a restitué cette réunion à la presse, tous les plans adoptés au cours de cette rencontre l’ont été avec leurs contingences. Du repérage des sites de vote et de dépouillement à l’identification du personnel opérationnel temporaire, en passant par la sécurisation du processus électoral, ainsi que la question de la sensibilisation de la population à la machine à voter, tout a été passé au crible. Une occasion pour Jean-Pierre Kalamba d’informer l’opinion de la tenue, dans les tout prochains jours, d’une grande réunion opérationnelle entre la Céni et les parties prenantes au processus électoral.
A l’issue de la rencontre, le rapporteur de la Céni a lancé un message aux parties prenantes tout en les exhortant à faire confiance à cette institution. À la question de savoir si la machine électorale était grippée, Jean-Pierre Kalamba a affirmé le contraire. Il a annoncé que d’ici à quatre jours, la Céni invitera les partis politiques-phares, en raison de dix de chaque côté, en vue de discuter sur la problématique d’affichage des listes et ses conséquences. L’intensité des réunions qui se succèdent à la Céni est révélatrice de l’engagement et de la détermination qui animent ses responsables à tenir l’échéance du 23 décembre pour l’organisation des scrutins.