Processus électoral : le gouvernement appelé à stopper les abus récurrents des droits humains liés aux élections

Mardi, Septembre 4, 2018 - 16:15

Les chercheurs du Projet d’application des droits civils et politiques (PAD-CIPO) de l’Institut de recherche en droits humains (IRDH) ont exhorté les dirigeants congolais, à tous les niveaux de l’Etat, à montrer l’exemple du respect des lois.

Dans son bulletin électronique numéro 125 du 04 septembre 2018 consacré à l’information et éducation aux droits humains, l’IRDH a inscrit que ses chercheurs ont, en effet, dénoncé la systématisation de la gestion de l’Etat, à l’envers de la Constitution et des lois de la République, en toute impunité, ainsi que la banalisation de l’opinion des citoyens et des statistiques des violations récurrentes des droits et libertés.

Répression d’une marche pacifique et étouffement de l’expression d’une opinion

L’IRDH a noté que le lundi 03 septembre 2018, la Police nationale congolaise (PNC) a empêché et réprimé, dans certaines villes du pays dont Mbuji-Mayi, Mbandaka, Goma, Bukavu et Kinshasa, une marche pacifique du mouvement citoyen Lucha tendant à exprimer une opinion contre l’usage de la machine à voter aux élections du 23 décembre 2018. Pour les chercheurs de cet institut, cette action de la PNC a violé les droits et libertés garantis par la Constitution de la République. « Et pourtant, cette opinion qui ressort du memo que la Lucha a réussi à déposer à la Céni Lubumbashi et Kananga, est largement répandue dans la population congolaise qui ne fait pas confiance dans ce mode de vote qu’elle craint ne pas être à mesure de rendre fidèlement le résultat du scrutin. La machine présente encore beaucoup d’aléas de fonctionnement qui demeurent non élucidés et manque de référence d’expérience positive d’un autre pays », a souligné l’IRDH.

Atteinte à la vie humaine et répression d’une réunion poli

Lucien Dianzenza
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