Le phénomène « Kuluna» qu’utilisent des bandits consiste à ravir des biens à une tierce personne par la force a été au centre du point de presse animé ce lundi 3 mars à la direction départementale de la police au Kouilou et à Pointe-Noire par le colonel de police jules Moukala Tchoumou, directeur central de la sécurité publique et porte parole de la police nationale.
Cette communication est faite en rapport avec l’augmentation du taux des actes criminels perpétrés par des bandes organisées dans la capitale économique depuis le 28 février dernier. «Il s’agit du phénomène kuluna qui provient de la république démocratique du Congo, 90 personnes composées des étrangers et des congolais ont été interpellées par les services de police des deux départements en trois jours seulement. Le directeur général de la police congolaise, le général de brigade, Jean François Ndenguet a instruit aux policiers des départements de Pointe-Noire et du Kouilou, que les populations de ces départements doivent continuer à vaquer librement à leurs occupations quotidiennes, il n’existe pas dans la capitale des quartiers où les zones de non droit. Les étrangers ne doivent pas profiter de l’hospitalité des autorités congolaises pour semer les actes criminels », a déclaré le colonel jules Moukala Tsoumou.
Ainsi, il saisit l’occasion pour demander aux populations de collaborer de plus en plus avec les services de police de la ville, en dénonçant tous les fauteurs de trouble et bandits qui peuvent exister dans certains quartiers de la capitale. A cet effet quelques numéros de téléphones des responsables de police des deux départements ont été communiqués au public notamment les numéros, 05-582-81-64 ; 06-668-23-42 ; 06-668-57-35 ; 05- 551- 17 -20 ; 05 -551 -31- 64 et autres.
Notons que ces personnes ont été saisies avec plusieurs armes blanches qui leur facilitent l’accès dans des domiciles et des fausses pièces d’état civils comme les machettes, les arraches clous, les cisailles, les tournevis, les marteaux, les troussons de clés, les faux passeports et un sac du chanvre. Certains quartiers de la capitale comme Sangolo, Tsali, Raffinerie, Siafoumou sont réputés des actes criminels par la police. C’est grâce à l’opération « Kumu » qui signifie en dialecte vili « panthère » que ces nombreux malfrats ont été arrêtés.