Ouvrant les travaux de l’Assemblée générale des partis et associations de la majorité présidentielle le 7 novembre à Brazzaville, le président par intérim de ce rassemblement politique a mis en garde contre la présente campagne laissant entendre que celle-ci fait courir le risque d’une grave déchirure du pays.
« La campagne en cours sur le génocide des laris, grossière affabulation n’ayant d’existence que dans la tête de son géniteur, a l’inconvénient, non seulement de brouiller l’image de notre pays, mais bien plus de lui faire courir le risque d’une grave déchirure », a martelé Pierre Ngolo.
En effet, a-t-il ajouté, cultiver chez les uns le sentiment de victime du génocide, c’est secréter en eux la haine sur laquelle s’érige l’instinct de riposte, pourquoi pas de vengeance, à l’égard de ceux à qui on impute la charge du génocide. Faire un tel montage, a renchéri le président par intérim de la majorité présidentielle, là où les citoyens vivent en parfaite communion, tous préoccupés par la recherche des réponses à leurs interrogations existentielles revient à inoculer le venin en vue d’une explosion sociale et donc de l’instabilité du pays.
« Qui a intérêt à ce que le Congo ne vive pas en paix ? soit disloqué ? ne se construise pas ? ne se développe pas ? La majorité présidentielle condamne toute théorie qui, plutôt que de favoriser le rapprochement des citoyens, alimente la méfiance et génère la violence. La majorité présidentielle dénonce toute manœuvre de division des filles et fils du Congo ».
Pierre Ngolo a convié les citoyens à prendre l’option de la lutte systématique contre toutes sortes de pratiques et de comportements à incidences négatives sur l’œuvre de construction nationale.