La soutenance de la thèse de doctorat présidé, le 18 décembre, par le Professeur Charles Zacharie Boao a permis à la finaliste, Eliane Likassi Botsondo, d’obtenir une mention honorable au terme de sa présentation.
La thématique de la thèse a porté sur : « Existence et vérité chez Descartes : du souverain bien à la souveraine félicitée ».
L’étudiant Eliane Likassi Botsondo, première femme du département de philosophie de l’université Marien Ngouabi a posé une problématique : comment à partir de la connaissance de la vérité on peut déterminer sa conduite dans la société et dans le monde ?
Intéressée par les questions de l’existentialisme, cette thèse décrit la manière de construire une existence heureuse et, développe les concepts comme vérité, non spéculation, doute, affirmation de l’existence, rôle de l’égo, la morale et la garantie de la vie.
« La morale cartésienne contient des principes universels dont la générosité. Dieu est le créateur de l’existence et fondateur de la vérité. La politique cartésienne est fondée sur le partage, la générosité, la conservation des liens sociaux, la conception juridique du pouvoir politique, l’amour et la justice » a reconnu Eliane Likassi Botsondo.
Elle a par la suite ajouté que : « le bonheur de l’homme vient de la connaissance vraie mais la connaissance est infinie dans les mondes. La connaissance vraie est fondée sur les règles de la morale. L’homme étant imparfait ne peut atteindre la plénitude du bonheur. La connaissance vraie est un idéal comme le bonheur ».
Les membres du jury qui par contre ont discuté sur le condensé de cette thèse souligne que dans les trois cent trente et un pages, l’impétrante n’a pas définit l’arbre philosophique, la place de la morale par rapport au physique et n’a pas bien explicité les concepts physiques ainsi que métaphysiques.
En réponse aux questionnements, l’étudiant Eliane Likassi Botsondo a nuancé les concepts comme raisonnable, rationnel, intuitionniste et rationaliste chez Descartes.
« Elle a fait preuve d’humilité, de courage et de conscience. Dans sa réflexion on y trouve certes la passion cartésienne mais également une réflexion philosophique », a commenté Charles Zacharie Boao en réponse à ces critiques acerbes