L’un des temps forts du message sur l’état de la nation, délivré le 29 décembre, au Palais des congrès, par le président de la République, devant l’Assemblée nationale et le Sénat, a été cette interpellation relative à la gouvernance publique.
Rappelant qu’à l’occasion d’une précédente adresse solennelle il avait insisté sur la lutte contre les antivaleurs, le chef de l’Etat a précisé cette fois que « face aux délits économiques, quels qu’ils soient, il n’y aura ni menus fretins ni gros poissons» et que « seule prévaudra la loi ».
Denis Sassou N’Guesso se veut cependant rassurant devant l’impatience du peuple qui veut voir les têtes tomber : « Aucune accélération hasardeuse des procédures ne peut être de mise là où la dignité, l’honneur et la liberté individuels sont susceptibles de s’écrouler ». Mais comme il l’a répété lui-même, le président de la République dit comprendre « l’inquiétude du peuple devant l’exigence de transparence et d’objectivité ».