La date a été reaffirmée, le 12 février à Kinshasa, par le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Nangaa, à l’issue d’un entretien avec certains candidats à la députation dans les territoires concernés.
La Céni avait, en son temps, reporté les élections législatives nationales et provinciales dans les territoires de Yumbi, dans le Mai-Ndombe ainsi qu'à Beni et Butembo, dans le Nord-Kivu. Les raisons sécuritaires et sanitaires étaient évoquées pour justifier ce report, privant ainsi ces provinces du vote du président de la République.
Une décision qui avait créé une vague de mécontentements à Beni, par exemple, où la population s’était attaquée à certaines structures sanitaires engagées dans la riposte de la fièvre hémorragique à virus Ebola.
Confirmant donc la tenue de ces élections le 31 mars, le président de la Centrale électorale a indiqué que les candidats auront quinze jours pour battre campagne.