Seize ministres sur un total de vingt-deux attendus dans l’hémicycle ont répondu, le 22 mars, à Brazzaville, aux questions des sénateurs lors de la séance des questions orales avec débat au gouvernement.
De la signature des conventions d’établissement avec les sociétés pétrolières ENI-Congo et Total, en passant par la question des villages agricoles, la situation actuelle de la flotte de la compagnie aérienne Ecair, l’ampleur des érosions aussi bien à Brazzaville et sur le reste du pays, les diplômes délivrés par les universités privées qui ne sont pas reconnus au niveau régional et international selon certaines sources, etc., les seize ministres ont chacun, en ce qui le concerne, édifié la chambre haute.
S’agissant, par exemple, du sort des villages agricoles de Nkouo et Imvouba et des quatre-vingt-cinq jeunes agriculteurs qui s’efforcent à les maintenir en activité, préoccupation d’une sénatrice, le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo, a laissé entendre que ces deux villages sont aujourd’hui handicapés par l’insécurité de l’approvisionnement d’aliment de bétail et le prix trop élevé de celui-ci sur le marché.
Le troisième village Odziba qui devait servir de charnière entre les deux villages et dont la spécialité était la production du maïs, du soja, de l’aliment de bétail et des poussins d’un jour n’a malheureusement pas été créé, pour des raisons financières.
Il faudrait ajouter à cela la concurrence des produits importés à faible prix ainsi que le manque de fonds de roulement pour les exploitations. Cependant, a renchéri le ministre, ce projet a montré combien l’agriculture, à travers ces initiatives, est une bonne réponse au chômage des jeunes.