Le document a été élaboré par l’Etat afin de renforcer les liens entre les orientations du Réseau des autochtones à échelle régionale et les activités de niveau national.
L’examen du texte a été fait lors de l’atelier de lancement des travaux du Plan national de développement des Peuples autochtones et les communautés locales de la République du Congo (PACL) ouvert le 23 avril, à Brazzaville, par le directeur général de la population autochtone, Justin Assimoye.
L’atelier réunit pendant deux jours les autochtones venus de tous les départements du Congo
L’objectif est de contribuer à l’appropriation du cadre stratégique et du cadre de résultats du Réseau de la population autochtone et locale pour la gestion durable des écosystèmes d’Afrique centrale (Répaléac) par toute la PACL du Congo. L’élaboration et l’adoption du plan de travail et budget des activités nécessaires à l’élaboration d’un plan de développement national.
Durant ces deux jours, cette couche minoritaire sera édifiée sur le cadre stratégique du Repaleac, les termes de référence des travaux en groupe pour l’identification des activités à mener en 2019 des PACL et bien d’autres.
Le directeur général de la population autochtone, Justin Assimoye, a indiqué que ce plan est élaboré par l’Etat et les ONG doivent s’en approprier pour leur travail. La thématique d’autochtone est d’actualité au Congo et partout dans le monde. Leur vulnérabilité auquelle, elle s’expose et interpelle toutes les personnes au niveau des administrations et associations.
Il a souhaité avoir un réseau national des autochtones plus dynamique qui s’intéresse réellement à cette personne, à leur amélioration de la qualité de vie avant de déplorer encore les tâches lourdes malgré les efforts fournis à leur faveur.
Aux ONG de jouer pleinement leur rôle en s’approchant de cette couche minoritaire, pensant à résoudre leurs besoins avant de déclarer: « Réfléchissez sur ce que vous envisagez faire dans le cadre stratégique sans oublier leur situation. Les autochtones ne connaissent pas leur loi ni leurs droits, faute de manque de vulgarisation et de connaissances d’égalité de droit avec les bantous ».
Notons que la rencontre a été organisée par le Rénapac que dirige Guy Serge Ngoma. L’objectif est de vulgariser l’objectif du plan national de développement et la mise en place d’un cadre stratégique qui obéira au respect de loi et règlement en vigueur au Congo.
« Le Congo avait ratifié la loi portant promotion et protection des droits des personnes autochtones. Cette loi souligne avec force et implication totale de ces populations à la gouvernance en vue de l’élaboration d’une feuille de route susceptible d’amélioration vers un plan de travail et du budget annuelle dans le cadre des stratégies du Repaleac en République du Congo de 2020 à 2025, ainsi que dans la gouvernance et la gestion durable des terres et ressources naturelles conformément au savoir traditionnelle afin d’améliorer leurs conditions de vie », a déclaré Guy Serge Ngoma.