La classe sociale la plus représentative du pays, la jeunesse, est préoccupée par son sort. Elle s’inquiète à juste titre de son avenir aujourd’hui incertain alors qu’elle mérite beaucoup mieux au regard de l’atout majeur qu’elle représente et du rôle qu’elle est appelée à jouer dans le développement et la bonne marche d’un pays majoritairement jeune.

La recherche des solutions aux problèmes qui la concerne directement, par exemple les questions de l’emploi, de la formation qualifiante, de l’adéquation entre la formation et le marché du travail méritent d’être traitées avec sérieux et ambition si l’on veut donner un tant soit peu d’espoir à nos enfants.

Devant ces attentes et les légitimes exigences qui en découlent, la création du Conseil consultatif de la jeunesse, l’un des nouveaux organes constitutionnels d’Etat arrive à point nommé. Sa contribution dans la résolution des problèmes les plus immédiats est dès lors plus qu’attendue en cette année décrétée de la jeunesse.  

C’est dire que le chômage dont le taux demeure important, l’aliénation culturelle, la délinquance juvénile ou encore l’analphabétisme sont les quelques maux auxquels les pouvoirs publics devront s’attaquer en priorité s’ils veulent redonner de l’espoir à la génération actuelle et future.

Dans une société prompte à s’enflammer à la moindre mobilisation via les réseaux sociaux, il n’y a plus de temps à perdre !