C’est un fait incontestable. L’arbitrage national ne fait plus rêver ! Les performances des Congolais à l’international ne sont pas à la hauteur des attentes. Et la sonnette d’alarme tirée par la Fédération congolaise de football (Fécofoot) au cours de l’échange avec les hommes « en noir » valait son pesant d’or.
Réfléchir aux stratégies devant rendre dans les saisons à venir ce département plus compétitif est une initiative à encourager dans la mesure où sauver ce métier passe non seulement par la volonté d’agir vite mais aussi par l’engagement à repenser la valorisation de ceux qui l’exercent.
Les arbitres congolais sont souvent décriés à tort ou à raison. Et la nouvelle génération peine à s’imposer sur l’échiquier continental parce qu’elle n’a pas toutes les cartes en main. Mais en examinant de fond en comble la situation actuelle, l’on se rend à l’évidence que beaucoup d’efforts doivent encore être faits pour relever le défi.
Pour retrouver un arbitrage de haut niveau , il est indispensable de mettre l’accent sur le travail et la formation . Une prise de conscience collective permettra de croire au potentiel de nos arbitres. Dans cet élan, un appui particulier de la Fécofoot dans leur prise en charge est plus que déterminant.
Car si ce métier n’est pas mieux valorisé c’est tout l’édifice sportif qui risque de s’écrouler. L’arbitre est le garant de l’équité et de la justice sur le terrain. Il incarne les valeurs fondamentales que sont : le respect de règles, la compétition loyale et l’égalité des chances. Si les hommes « en noir » ne sont pas à la hauteur, c’est la qualité des compétitions qui en souffrira directement.