Le gouvernement et ses partenaires viennent de boucler l’étude relative au projet de « Renforcement des capacités d’adaptation aux changements climatiques ». Celle-ci vise à consolider la sécurité alimentaire et la résilience des communautés vulnérables dans une centaine de villages des départements de la Bouenza, la Likouala et la Sangha.
Certaines de ces zones, confrontées à une variabilité hydrique importante, sont en effet exposées à un risque climatique élevé dans un contexte de réalité socio-économique peu reluisante qui accroit la vulnérabilité de la population. La saison de pluies qui pointe pourrait davantage compliquer la situation. Et l’on peut comprendre que les habitants de ces localités ne sont pas favorables à l’idée d’une éventuelle délocalisation.
Il leur faut plus de résilience et d’adaptation. Des solutions prenant en compte les dynamiques locales, des approches scientifiques et techniques tout comme les pratiques endogènes sont nécessaires avec des investissements ciblés selon les spécificités de chaque localité.
Au sens large, dans un contexte d’inondations à répétition en période pluvieuse, des infrastructures plus écologiques, plus pérennes et adaptées aux changements climatiques dans les domaines de la santé et de l’éducation, entre autres, peuvent aider les populations à envisager l’avenir avec plus de sérénité.