L’ajustement de l’écosystème de l’enseignement supérieur aux besoins de développement du Congo est le principal leitmotiv des assises sur l’employabilité et l’entrepreneuriat qui se tiennent à Brazzaville. Il est question d’adopter une culture universitaire axée sur la professionnalisation des formations, intégrant de nouveaux cursus.

Les parties prenantes dont le patronat congolais vont sceller un nouveau pacte visant à combler le fossé entre la formation et les exigences du marché du travail. En effet, l’inadéquation entre les compétences que les étudiants acquièrent au cours de leurs études et les besoins sur le terrain rend difficile leur adaptation à l’environnement professionnel.

Les étudiants des établissements d’enseignement supérieur public et privé prennent part aux travaux. Une manière de leur permettre de faire des propositions sur des défis majeurs auxquels ils sont confrontés dans leur volonté d’entreprendre et d’exercer une activité professionnelle indépendante.

L’on espère que ces assises seront le point départ d’une institutionnalisation des mesures de soutien à l’entrepreneuriat et à l’employabilité. Dans une société congolaise en mutation, les étudiants deviennent ainsi acteurs de la croissance économique du pays.