La volonté de relancer la machine à la Fédération congolaise de football (Fécofoot) est bien réelle mais pas à n’importe quel prix. Les différentes rencontres avec ses clubs affiliés ont permis de se rendre compte qu’il n’y a plus de miracle à attendre pour l’organisation du Championnat national 2024-2025 après les huit moins passés sans compétition.
Se lancer aujourd’hui dans une course contre la montre est une bataille perdue d’avance. Même si la Coupe du Congo dont la finale se joue le 14 août reste la seule option pour sauver les apparences, la « saison blanche » est donc officiellement actée.
Il faut désormais œuvrer ensemble pour réduire les dommages collatéraux provoqués par les récents événements en récréant la cohésion au sein de la famille du football. D’autant que, sans langue de bois, les acteurs ont adopté une vision commune pour l’avenir. L’esprit de fair-play ayant permis de contourner les difficultés de la date butoir fixée au 30 juin par la Confédération africaine de football pour l’engagement aux compétitions interclubs.
« On prend les mêmes et on recommence », la proposition faite par les clubs de Ligue 1 de réengager l’Athlétic club Léopards de Dolisie à la prochaine Ligue africaine des Champions et l’Association sportive Otoho à la Coupe de la Confédération était la meilleure option à prendre. Elle permet non seulement de gagner en temps mais surtout de préserver les indices des clubs congolais à la CAF.
Le problème : nos représentants doivent se mettre à la hauteur pour justifier la confiance que les autres équipes ont placé en eux en allant le plus loin possible dans ces différentes compétitions. La tâche est certes ardue mais pas impossible à condition de mieux se préparer et s’organiser.