La phase pilote du projet d’insertion et d’inclusion socio-économique des Autochtones que le gouvernement vient de lancer dans le département de la Lékoumou, avec l’appui de ses partenaires, est une nouvelle étape franchie en matière de promotion et de défense des droits de cette couche sociale vulnérable.
La période expérimentale va durer de douze à quatorze mois dans le but de produire, en définitive, un modèle-type, spécifique à l’accompagnement de ces populations vulnérables sur toute l’étendue du territoire national. Il est en effet question d’améliorer leur accès aux services sociaux de base, et d’une façon plus générale leurs conditions de vie tout en renforçant la lutte contre la stigmatisation pour une société congolaise plus inclusive.
Le Congo confirme ainsi sa vocation de pionnier en la matière en Afrique. Le pays est le premier État sur le continent à avoir adopté, en 2011, une loi portant sur la promotion et la protection des droits des Autochtones. Ce texte garantit, entre autres, l’accès à l’éducation, à la santé, à l’emploi et à l’état civil.
En attendant le modèle-type qui sera disponible deux ans, les pouvoirs publics devraient pleinement jouer leur partition pour que la phase pilote dans laquelle les bénéficiaires du projet sont impliqués réussisse. Et ce, en vue d’un meilleur déploiement du programme par la suite pour ne laisser personne au bord de la route.