« On peut faire beaucoup avec peu ». Telle est la leçon que nous donne la délégation congolaise « en mini format » en conclusion de sa mission de défendre des couleurs de la nation lors des premiers Jeux scolaires africains en Algérie.

Les quatre médailles remportées par trois des six athlètes engagés confirment une thèse bien connue : l’école demeure incontestablement le creuset de  l’émergence d’une élite sportive de compétition. Elle constitue un vivier naturel pour la formation et la détection des talents.

Les efforts déployés par le Comité national olympique et sportif congolais pour assurer la participation du pays à cet évènement sportif inédit dédié à la jeunesse scolaire africaine ont porté les premiers fruits.  La quinzième place au classement général sur 54 sélections nationales suscite  à la fois de l’espoir mais aussi de l’incompréhension :  la moisson  obtenue  par le Congo si tous les moyens avaient été mobilisés serait sans doute plus importante.

Si l’objectif principal qui consiste à détecter et former les futurs talents sportifs africains va être atteint, une interrogation taraude l’esprit des dirigeants : comment les Jeux de l’Office national du sport scolaire et universitaire qui jouent le même rôle éprouvent jusqu’alors tant de difficultés dans son organisation ?

Il faut justement tirer profit de cette initiative de l’Association des comités nationaux d’Afrique tout en reconnaissant que chaque réussite commence toujours par la volonté d’essayer.  Nous sommes aujourd’hui convaincus que   la relance et la redynamisation du sport scolaire s’imposent comme une alternative crédible pour un meilleur développement du sport congolais.