Lors de la récente édition de « La Quinzaine du gouvernement », la toute première co-animée par deux ministres notamment ceux qui sont en charge des Médias et de l’Assainissement, un appel a été lancé à l’expertise nationale à saisir les multiples opportunités que présente le secteur de la valorisation des déchets tant en matière de création des emplois, de richesse et de sauvegarde de l’environnement.

La promotion de l’économie circulaire prônée par les pouvoirs publics repose essentiellement sur le recyclage des matériaux réutilisables ou sources d’énergies. Elle consiste, en effet, à créer des biens et des services de manière durable en limitant la consommation d’emballages, le gaspillage des ressources et la multiplication des déchets.

Seulement, durant les sept mois de négociation entre le gouvernement et l’entreprise turque Albayrak qui a succédé à Averda pour l’assainissement des villes de Pointe-Noire et de Brazzaville, aucune entreprise locale n’a proposé ses services. Si pour la collecte des déchets l’expertise nationale était aux abonnés absents, l’on se demande s’il n’en sera pas de même pour le segment du recyclage.

En tout état de cause, pour les pouvoirs publics, l’occasion est donnée aux entrepreneurs nationaux de montrer de quoi ils sont capables en termes de services à proposer dans ce secteur porteur qu’est la valorisation des déchets dont le potentiel économique n’est plus à démontrer.