Le réseau routier urbain de Pointe-Noire se trouve actuellement dans un état de délabrement avancé au point où les efforts entrepris en vue de sa réhabilitation ne produisent pas encore de résultats escomptés. C’est le bon moment pour les entreprises chargées des chantiers de les conduire jusqu’à leur terme.
La reprise prochaine des pluies diluviennes va sans aucun doute ralentir le rythme d’exécution des travaux d’aménagement des voiries et rendre difficile l’accès de certaines bretelles de contournement souvent utilisées par les usagers pendant des heures de pointe.
Nonobstant les tensions de trésorerie observées ces derniers temps, il est indispensable que des financements conséquents soient mis à la disposition des sociétés adjudicataires des marchés pour leur permettre d’achever les ouvrages dans les délais impartis. Cela permettra de réduire les embouteillages devenus monnaie courante.
Le contraire ne fera qu’annihiler les actions entreprises pour boucher les nids de poule, construire les ouvrages d’assainissement et ouvrir les nouvelles voies destinées à connecter les quartiers et fluidifier la circulation entre les différents arrondissements de la ville.
Pointe-Noire qui fait partie des villes les plus basses du Congo mérite un système dynamique de drainage des eaux pluviales vers l’océan atlantique pour sauvegarder les habitations bâties dans les hydro morphes souvent l’objet d’inondations. Question aussi de redorer la physionomie de cette belle ville portuaire historique.