La baisse de performance des sélections nationales est bien réelle. Mais la participation des Diables rouges à la phase finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) co-organisé par le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda a confirmé à quel point les Congolais restent malgré tout, attachés à leur équipe nationale dont ils suivent de près ou de loin les prestations.
La déception qui se lisait sur le visage de ceux qui suivaient le match contre le Nigeria comptant pour la troisième journée n’était que logique. Elle justifiait en quelque sorte la grande attente qui était portée sur nos ambassadeurs, appelés à retrouver la place qui était la leur sur le continent. Seulement les plus euphoriques ont très vite oublié qu’il n’y avait pas d’optimiste excessif compte tenu de la manière dont cette équipe s’était préparée.
A ceux qui veulent l’entendre, les leçons à tirer sont les mêmes, que nous récitons tous par cœur depuis un moment : Les résultats se préparent et dans un domaine comme celui-ci, tous les détails comptent y compris le paiement des primes aux joueurs. Les mêmes causes ayant produit les mêmes effets, le plus important à retenir est l’engagement et l’état d’esprit des joueurs durant cette campagne. C’est le point positif sur lequel l’on doit s’appuyer pour préparer les batailles futures.
Reste à relancer le championnat national sans lequel il est difficile de constituer une équipe locale capable de tenir la dragée haute aux sélections les plus huppées. Nos locaux nous ont démontré que la montagne n’était pas à priori très haute mais que le Congo était trop sommairement équipé pour aller le plus loin possible. Il suffit juste de donner aux joueurs ce qui leur revient sans pour autant perdre de vue que les stades restent leur seul cadre d’expression.