L’agriculture, l’élevage et la pêche figurent au rang des priorités du Plan national de développement engagé en 2022 pour cinq ans. De ce fait, mobiliser des investissements dans ces secteurs clés qui concourent majoritairement à la sécurité alimentaire du pays permettra à l’Etat d’en stimuler la croissance.
Le développement de ces secteurs vise non seulement à diversifier l’économie fortement dépendante du pétrole, mais aussi contribuer à réduire le coût des importations des denrées alimentaires grâce à une augmentation de la production nationale. Avec des atouts indéniables, seulement 2 à 4% selon les sources, des terres arables occupées, des pluies abondantes, des ressources halieutiques, le Congo est en mesure de pratiquer une agriculture en toutes saisons.
Mais pour parvenir à relever les défis de la sécurité alimentaire, des appuis financiers et techniques sont nécessaires. Développer une agriculture productive et respectueuse de la biodiversité suppose de la part des pouvoirs publics de poursuivre la stratégie sectorielle de développement durable en faisant en sorte que l’agriculture participe activement à l’émergence de l’économie verte.
Autant dire que la multiplication des Zones agricoles protégées à travers les départements devrait se faire sur la base de semences de qualité qui permettront de meilleurs rendements. Accélérer le pas contre la faim, la malnutrition et la sous-alimentation requiert une bonne conservation des aliments, la transformation des produits agropastoraux ou halieutiques, sans oublier une circulation facile des produits vers les grandes agglomérations.
Il est donc indispensable de penser à aménager les pistes rurales et agricoles pour éviter que les denrées alimentaires ne périssent, en grande partie, avant d’atteindre les consommateurs.