A Brazzaville les pays de la sous-région ont franchi un cap décisif en matière la gouvernance environnementale à travers la mise en place du Réseau pour la recherche sur la transition énergétique en Afrique centrale (ReTEAC). Un instrument sous régional de coopération scientifique et technologique pour la promotion des énergies renouvelables et l’électrification rurale.

Cette initiative conjointe vise à appréhender le passage des énergies fossiles vers des énergies propres et durables, un sujet particulièrement d’actualité dans les débats de la Cop30 à Belém.

En dépit d’énormes ressources naturelles et énergétiques dont elle dispose, la sous-région peinent à fournir une énergie de qualité aux ménages et aux entreprises. La plateforme qui vient de voir le jour est donc appelée à relever le défi d’une transition énergétique inclusive basée sur la science avec l’implication des universités et centres de recherche signataires du ReTEAC.

Ces structures visent à accélérer la recherche scientifique pour soulager des millions d’habitants de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale en facilitant leur accès à l’énergie. Et le Centre d’excellence d’Oyo d’où est piloté le ReTEAC réunit toutes les conditions pour y parvenir.

Les pays associés ont quasiment les mêmes problèmes à appréhender ainsi cette plate-forme a tous les atouts pour devenir un véritable creuset de recherche pour trouver des solutions communes. Mais pour ce faire, ils devront davantage stimuler la collaboration interdisciplinaire, renforcer les compétences pratiques, soutenir l’innovation et le transfert de technologies.