Nous relayons l’appel publié par le ministère de l’Enseignement technique et professionnel, le 7 octobre dernier, sur l’ouverture cette année scolaire 2025-2026 de lycées spécialisés en économie sociale et familiale dans une dizaine de localités congolaises : Brazzaville, Pointe-Noire, Impfondo, Sibiti, Ouesso, Éwo, Owando, Dolisie, Mossendjo, Madingou.
Ces établissements dédiés à la valorisation des métiers de l’hôtellerie, de la restauration, de l’assistance et l’aide à la personne, des techniques d’habillement ont besoin d’équipes qualifiées pour fonctionner. En conséquence, la tutelle demande aux personnes disposées à se lancer dans cette belle aventure de déposer un dossier auprès de ses services.
Pour autant que l’on s’en tienne à la nature du diplôme exigé des potentiels candidats, l’on s’aperçoit que le ministère veut relever le niveau de recrutement. Sont intéressés, les postulants détenteurs d’un master, d’une licence ou d’un brevet de technicien supérieur (BTS) dans les spécialités énumérées plus haut. Il faut en effet des « valeurs sûres » pour prendre en main les étudiants admis dans ces nouveaux lycées.
À travers le pays, surtout dans l’hinterland et les quartiers périphériques des grandes villes, existent bel et bien des hôtels et restaurants dont il importe de mieux former les employés pour qu’ils répondent de la qualité du service client. Elargir la gamme de formation aux métiers de l’assistance et du vêtement aura nul doute un effet d’entraînement sur les vocations de jeunes désireux de se prendre en charge. Que les finalistes dans ces domaines aient l’opportunité d’exercer n’est que justice.
Ici ou ailleurs, le marché de l’emploi est toujours sous-tension. Parce que l’offre est en deçà de la demande. Que l’on soit dans les secteurs de pointe, ou dans les métiers moins en vue sont indispensables à l’harmonie sociale, obtenir un emploi assure l’indépendance et la stabilité individuelle. Sans ignorer cette vérité indéniable quand il est question de parler du gagne-pain : il n’y a pas de sots métiers, il n’y a que de sottes gens.