La pluie qui s’est abattue sur la ville de Brazzaville dans la nuit du 13 au 14 juin 2025 a causé des pertes en vies humaines et d’importants dégâts matériels dans plusieurs quartiers, rappelant l’urgence de mettre en œuvre des mesures efficaces pour contrer la menace climatique qui pèse sur le Congo.
Pour la première fois, la population a été prise au piège en plein milieu du mois de juin connu jadis comme une période non pluvieuse. Le danger est imminent et oblige d’agir en tenant compte de l’ampleur de la catastrophe humanitaire provoquée.
Brazzaville a cependant l’avantage que chacun de ses neuf arrondissements dispose de collecteurs naturels pour drainer les eaux pluviales vers les cours d’eau ou le fleuve Congo. Il est indispensable d’entretenir ces ouvrages, de construire d’autres infrastructures capables de protéger des habitations contre des inondations.
Les efforts doivent aussi être consentis en matière de reboisement et d’afforestation dans l’objectif de restaurer la couverture végétale de la naguère « Brazza la verte ». L’abattage sauvage d’arbres et les occupations anarchiques exposent des zones habitées aux intempéries.
Au regard la série de fortes températures et de violentes précipitations qu’enregistre la capitale congolaise ces dernières années, il est urgent de prendre au sérieux la menace climatique et de la combattant à l’aide des moyens à portée de main au risque de connaitre à l’avenir des catastrophes encore plus meurtrières.