A l’heure où les outils numériques influencent tout, de nos relations personnelles à nos activités professionnelles, parler de responsabilité en la matière devient une impérieuse nécessité nationale à laquelle les pouvoirs publics doivent réfléchir avant que le tout digital prôné ne se transforme en « libertinage numérique ».

L’environnement actuel exige une réflexion urgente et des actions concrètes pour éviter une consommation abusive de ces outils, notamment chez les jeunes de plus en plus influencés par les nouveaux médias qui contribuent, en grande partie, à la dépravation des mœurs. Plus préoccupant encore, seule une infime partie des internautes est capable de vérifier de manière fiable les informations ou les post qui circulent sur la toile à travers les smartphones.

La grande majorité étant directement affectée par des contenus nuisibles, éduquer les citoyens à adopter des comportements responsables contribuerait à lutter contre certaines dérives. Vue dans cette optique, la campagne « Etre citoyen en ligne » initiée par le Conseil supérieur de la liberté de la communication mérite un relai de la part des organismes chargés de l’instruction civique.

Procéder ainsi permettra au pays de former une génération numérique consciente de son pouvoir et prudente dans son expression. Car, le citoyen numérique dont a besoin la société d‘aujourd’hui est celui qui protège activement l’intimité des uns et des autres, propage la vérité, combat les dérives et utilise les plateformes pour éduquer et inspirer.