Revenons à ce cauchemar vécu par nos candidats au CEPE (Certificat d'études primaires élémentaires), session de 5 juin dernier. À propos notamment de la dictée qui leur était proposée. Truffé de fautes, ce texte a été partagé sur les réseaux sociaux suscitant la réprobation.

Le moins que l'on puisse dire est que les équipes chargées de la rédaction des sujets de cet examen d’Etat ont brillé par un relâchement inadmissible. Comment comprendre que des techniciens dont c’est le travail depuis toujours n’aient pas pris le temps de relire la copie finale de la dictée ignorant les filtres nécessaires susceptibles prévenir un aussi malencontreux dysfonctionnement ?

La tutelle ayant annoncé l'ouverture d'une enquête pour établir les responsabilités, il importe de s'interroger sur la façon dont les candidats seront évalués sur cette épreuve faussée d'avance. Il est probable qu'en fonction des aptitudes des uns et des autres, les jeunes enfants du primaire, les 10-12 ans dans leur écrasante majorité, n'auront pas tous détecté ces déroutantes et préjudiciables lacunes.

Le mal étant fait, l’administration scolaire concernée devra dorénavant mieux encadrer l’organisation des examens scolaires. Après le CEPE le 5 juin, le Baccalauréat général du 15 au 18 juin dernier, le tour reviendra à partir du 15 au 18 juillet aux épreuves du Brevet d’études du premier cycle. Prions que cette fois toutes les précautions seront prises pour ne pas répéter l’inédit.