La saison sèche et sa douce fraîcheur sont passées. Place à sa cousine faite de pluies et de soleil qui est aussi synonyme d'inondation, d’ensablement et d'éboulement. Sur le point de s'incruster, elle donne l'alerte avec des pics de chaleur dont Brazzaville commence à prendre la nette mesure en cette seconde moitié du mois de septembre. S’installe-t-elle bien plus tôt ? Attendons !
Attendons de voir si la capitale congolaise, rythmée un moment par l’exécution des travaux de reprofilage de certaines de ses voiries résistera solidement aux intempéries de la saison pluvieuse qui s’annonce. En centre-ville en tout cas, des efforts de réaménagement des artères sont perceptibles. Mais tel n'est pas le cas des quartiers périphériques.
Déjà marquées par les bourrasques des saisons antérieures, les zones péri-urbaines ne pourront se relever des fortes pluies qu'à condition de bénéficier d'une attention particulière des pouvoirs publics, des citoyens mais également des partenaires au développement impliqués à divers degrés dans la réhabilitation des quartiers dits précaires.
Les urgences signalées plus haut valent aussi pour les tronçons routiers qui assurent la liaison entre les deux pôles de la ville. Sans être exhaustif, l’état dégradé des voies reliant Nkombo et Moukondo, Ngamakosso et Kintélé, Mikalou et Thomas Sankara, Mouhoumi et Ngambio, Intendance et la Tsiémé en est le baromètre.
Assurément, le temps qui vient est celui de la généreuse pluie et de l’irremplaçable soleil, des dons de Dieu que devront accompagner des principes de précautions communautaires nécessaires et surtout pérennes.