... la cohésion et la discipline. Ces trois principes incarneront la ligne directrice du prochain congrès ordinaire du Parti congolais du travail (PCT).
Convoqué du 27 au 30 décembre, il se clôturera la veille de la symbolique date d'un double anniversaire qu’attend de célébrer avec une fière légitime la formation politique cinquantenaire : sa création en 1969, le 31 décembre, et la naissance en 1938 de son fondateur, Marien Ngouabi.
Revenons aux principes énumérés au tout début de ce texte. En invoquant l'unité, la cohésion et la discipline, le plus vieux Parti de l'arène congolaise bonifié par une longue présence aux affaires mesure combien il est primordial de resserrer les rangs étant donné les défis que toute organisation de cette envergure affronte à l’heure des arbitrages inhérents au renouvellement de ses ressources humaines.
Le PCT doit aussi garder en mémoire la lourde responsabilité qui est la sienne dès lors que les principales institutions de la République sont entre ses mains et que les Congolais, quel que soit le positionnement de chacun, attendent que chacune donne le meilleur d’elle-même et que ses managers brillent par l’exemple. Nul ne dit qu'ils ne remplissent pas leurs missions régaliennes comme il se doit.
Non. Il est essentiel que tous, à quelque poste qu’ils se trouvent, se rendent à l'évidence que chaque jour qui passe marque une étape pour accomplir la promesse faite à leurs compatriotes ; un principe rédigé en gros caractère au préambule des documents fondamentaux de leur instrument de lutte politique et dont ils devront répondre : "Tout pour le peuple ! Rien que pour le peuple ! ".