Dans un quart de finale 100% congolais de la 40^e édition de la Coupe d’Afrique des clubs vainqueurs de coupe de la Confédération africaine de handball (CAHB)  qui se déroule en Algérie, les observateurs affirment unanimement que l’équipe la plus en forme du moment a gagné. L’AS Otohô pour ne pas la citer  se rapproche  de l’objectif qu’elle s’était fixée dès le départ après avoir dominé sa rivale de la Direction générale de la sécurité présidentielle (DGSP).

Maintenant le plus dur commence même s’il faut reconnaitre que terminer sur le podium relèverait d’un exploit pour une AS Otohô qui n’a pas la même expérience que la DGSP en compétition africaine. Mais se contenter à chaque fois  de  la troisième place pour une Nation dite de handball comme le Congo  devient une habitude qu’il faut briser. L’idéal serait de jouer le coup à fond pour essayer de  repousser ses propres limites  en visant  le sommet.

Une équation à priori difficile cette saison  devant les intouchables  clubs angolais mais aussi face à  la progression à  la vitesse V de nations comme l’Egypte.  Il  faut  juste se remettre en cause en  travaillant  d’arrache- pied  pour réussir à surmonter  les obstacles, les doutes et les erreurs  d’autant que nous le savons, les plus belles  réussites commencent toujours  par les contre-performances.

Le parcours de l’équipe féminine d’Al Ahly dans ce tournoi est un enseignement sur lequel nos clubs  doivent s’appuyer. Les dirigeants du club égyptien l’ayant compris, se sont employés à changer de mentalité et de méthodes de travail pour jouer les premiers rôles.  Et s’il a été reconnu que le travail est un bon remède, pourquoi  l’AS Otohô n’ imiterait  pas les Egyptiens ?