Rencontre chorégraphique majeur au Mali, « Dense Bamako danse » organisé pour la onzième fois du 5 au 9 novembre dans la capitale malienne se présente comme le point où toutes les danses du monde se croisent à travers des spectacles et des performances de chorégraphes internationaux et émergents. Kettly Noël, directrice du festival en dessine les contours.
Les Dépêches de Brazzaville : Comment définir le festival « dense Bamako danse » ?
Kettly Noël : Le festival « dense Bamako danse » est un festival où toutes les danses se croisent, se rencontrent et dansent. Que la danse soit populaire, traditionnelle, urbaine ou de création, elles se retrouvent toutes et se conjuguent dans un même espace.
Quelle est la particularité de cette onzième édition ?
Kettly Noël : Cette année, cinq compagnies maliennes de Bamako sont programmées face à quatre compagnies du Tchad, du Gabon, du Cameroun et de la Côte d'Ivoire. Elles se retrouvent sur un même plateau. C'est une grande première à Bamako de programmer dans le festival autant de jeunes compagnies professionnelles.
Quels sont les sujets abordés par le festival?
Kettly Noël : Il parle beaucoup d'identité, d'Afrique, d'expression, de création. Il parle également de recherche, de singularité, de particularité et d'originalité aussi.
La danse évolue et quel est l'impact du festival « Dense Bamako danse » ?
Kettly Noël : Le festival a beaucoup œuvré pour que la danse puisse évoluer au Mali vers un espace beaucoup plus contemporain, beaucoup plus créatif et diversifié, où on parle de danse, d'auteur et de chorégraphe. Ce festival est le seul événement de danse au Mali qui fait circuler et diffuser les œuvres des artistes africains au côté des grand artistes internationaux. Donc « Dense Bamako danse », c'est le pilier central de cette évolution avec le travail permanent depuis quinze ans de Donko Seko qui s'occupe de la formation des jeunes danseurs.