La quatrième édition du Festival africain d’images virtuelles artistiques (FAIVA) a réuni, en atelier, quinze femmes dont neuf Maliennes. C'était sous la houlette Houda Gorbel, artiste tunisienne, lauréate du prix Centre soleil d’Afrique de la Biennale de Dakar 2014 pour son œuvre « Je t’écoute ». Le workshop avait pour thème « De quoi rêvent les Africaines ? ». Aissata Dao, artiste plasticienne, diplômée en multimédia du conservatoire Bala Fasségué de Bamako, en parle.
Les Dépêches de Brazzaville : Que pensez- vous du FAIVA?
Aissata Dao : le Festival africain d’images virtuelles artistiques (FAIVA) est un événement très particulier pour nous les artistes dans ce sens qu'il fait la promotion de notre métier, de nos œuvres et contribue ainsi à notre épanouissement professionnel. Et personnellement, ce rendez-vous culturel m’a apporté beaucoup d’expériences et d’autres connaissances parce que j’ai eu à échanger avec les artistes locaux et venant de l’étranger (Égypte, Tunisie, Sénégal, Bénin, Togo, Cote Ivoire). Donc c’est une rencontre très riche en culture.
Qu'est ce que vous avez preparé pour cette édition en tant que participante ?
A.D: Le thème de l'atelier étant « De quoi rêvent les Africaines ? », chacune de nous a transmis son rêve sur sa silhouette et son ombre pour donner une œuvre collective qui se nomme DJEKA MIRI. Autrement dit « réfléchir ensemble ». Mon rêve, c’est la transparence.
Quel appel lancez-vous aux femmes artistes ?
A.D : C’est d’écouter leur cœur en matière de création.